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Ô combien



Passé la nuit
veilles et sommeil
à chercher Toi.
Tendu j’étais
ô combien
vers ton absence


Chaud mon désir
inutile en ma main
et qui palpite,
dur, ardent
éperdu, présent
ô combien.

Rien n’apaise
rien n’allège.
ô ce poids !

Saches
bientôt
me décharger
du fardeau
que tu m’inspires,
ô combien !





11-02-2005



© Henri-Pierre Juguet